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Aujourd’hui, je vais me permettre d’exprimer mon point de vue personnel. Cela sera un poil politique et de vous interrogera sur ces problèmes de race ou d’appartenance. Ce message s’adresse plus particulièrement à ma famille et amis sud-africains. En effet, en ce moment l’Afrique du Sud vit des heures noires où l’histoire et l’acceptation des autres est remis en cause. Des statues de personnalités blanches sont déboulonnées dans tous les coins. Des attaques xénophobiques ont lieu dans tout le pays et les étrangers sont priés de ne plus faire partie de la société (n’oubliez pas qu’une loi est en vote pour que les étrangers n’aient plus le droit à la propriété en AfS). 

Ce blog fait particulièrement référence aux messages honteux que j’ai pu voir défiler sur facebook et à la discussion approfondie que j’ai eue avec mon beau-père F. 

Personnellement, je ne vois pas l’intérêt de vouloir effacer les traces d’un passé blanc en Afrique du Sud. En effet, cela fait partie intégrante de ce beau pays qui l’Afrique du Sud. Sans cette histoire, ces malheurs, ces difficultés, ces gouvernements, ces structures, ces infrastructures,  ces systèmes, l’Afrique du Sud ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. On peut reprocher bien des choses aux gouvernements passés, des injustices monstres. Mais la structure de la société sud-africaine en découle. Les Afrikaans comme tout groupe ethniques de l’Afrique du Sud est purement sud-africain. 

Dans cette société, les blancs sont considérés comme des colonialistes. Je ne suis pas d’accord avec ce sentiment. Mais la faute est partagée de tous les clans. Voici mes quelques arguments personnels :
1.       Le manque d’éducation
Comment voulez-vous comprendre et accepter l’histoire d’un pays si l’école ne vous l’enseigne pas ? Comment ne voulez-vous pas reproduire les erreurs du passé si on ne vous les montre pas ? La population noire sud-africaine n’est-elle pas aussi une colonialiste ? N’est-elle pas arrivée bien après les Kois en Afrique du Sud ? Nous sommes tous des colonialistes. De plus, je séparerais les Afrikaans des Anglais dans cette histoire-là… Car les Afrikaans sont des apatrides, sont venus en Afrique du Sud car ils n’avaient plus de pays. Les anglais, comme bien des populations européennes en Afrique et dans le monde sont venus pour le profit et pour la règle de qui a les plus grosses couilles internationalement. Les noirs sud-africains ignorent leurs origines car elles ne leur sont pas enseigner. Sans l’histoire et l’acceptation de notre passé nous ne pouvons pas grandir pleinement heureux. Je comparerais l’ignorance raciale et la xénophobie sud-africaine à l’éducation d’un orphelin. Sans racine, un arbre ne peut s’épanouir.
2.       La passion des Boers pour leur lointaine origine européenne et La non-affirmation des blancs de leur nationalité sud-africaine
Une des premières choses que dit un Afrikaans à un étranger blanc qui rencontre, est de déballer son arbre généalogique. Il est tout fier de dire qu’il y a 450 ans, sa famille est arrivée sans le sous en Afrique du Sud. Cher blanc sud-africain dite- vous bien qu’il n’y aucune fierté à cela. Vous avez été viré d’Europe à cause de vos croyances. Soyez plus fier de l’intégration que vous avez accomplie dans ce pays qui vous a accueillis. Je connais très peu de français qui peuvent affirmer haut et fort qu’ils ont 450 ans de présence dans le pays. Clamez que vous êtes sud-africain avant tout.. Vous n’êtes pas Européen. Vous êtes né, avez grandi, avez respiré ce continent qui est votre identité…
3.       La non-existence d’échanges interraciaux et interculturels
Franchement, vous êtes-vous intéressé à la culture de l’autre ? L’avez-vous interrogé sur ses croyances, ses habitudes, sa façon de vivre ?  Ne me répondez pas oui pour vous faire plaisir. Vous ne vous connaissez pas. Apprenez à vous connaitre… L’Afrique du Sud est un pays tellement riche de cultures, d’ethnies, de traditions qu’il est dommage de ne pas les découvrir.

Je n’ose même pas parlé des actes dégoutants de xénophobie qui se déroulent de nos jours dans votre beau pays. Quelle honte sur le peuple sud-africain !

Un peuple qui a tellement souffert, qui apprend à pardonner (n’oubliez pas les actes du pardon post apartheid). Car pardonner, ce n’est pas oublier, c’est trouver la force dans son cÅ“ur de dire que malgré la peine que vous m’avez infligé je suis prêt à vous donner une chance… 

Avec tout mon amour.

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Today I will allow myself to expose my personal point of view. It will be political and ask yourself about these issues of race and belonging. This message is especially for my family and South African friends. Indeed, at this moment South Africa saw dark hours where history and acceptance of others is questioned. Statues of white figures are unbolted in every corner. Xenophobic attacks take place all over the country and foreigners are requested not to be part of the Society (remember that a law is being voted for foreigners no longer have the right to property ZA).

This blog makes particular reference to the shameful messages I've seen on Facebook and the detailed discussion that I had with my father in law -F.

I personally do not see the interest of wanting to erase the traces of white past in South Africa. Indeed, it is an integral part of this beautiful country of South Africa. Without this history, these woes, these difficulties, these governments, these structures, the infrastructure, these systems, South Africa would not be what it is today. We can blame many things to past governments, monstrous injustices. But the structure of South African society results of it. The Afrikaans like any ethnic group in South Africa are purely South African.

In this society, whites are considered colonialists. I do not agree with that sentiment. But the fault is shared by all the clans. Here are my few personal arguments:

1. Lack of education
How do you understand and accept the story of a country if the school does not teach you this history? How do you not want to repeat the mistakes of the past if they are not shown to you? The South African black population is also a colonialist in that sense? Did she not arrived well after the Kois in South Africa? We are all colonialists. In addition, I would separate the Afrikaans from English in this story ... Because Afrikaans are stateless, came to South Africa because they had no country. The English, like many European populations in Africa and the world came for the benefit and the rule that stated that the larger balls rules. South African blacks are unaware of their origins because they are not taught about them. Without history and acceptance of our past we cannot grow fully happy. I would compare the racial ignorance and xenophobia in South African to the education of an orphan. Without roots, a tree cannot flourish.
2. The Boer passion for their distant European origin and the non-assertion of their white South African citizenship
One of the first things that will tell a white Afrikaans encountering a white person is his family tree. He is proud to say that 450 years ago, his family arrived penniless in South Africa. Dear white South African, there is no pride in that. You were fired from Europe because of your beliefs. Be more proud of integration you have done in this country that welcomed you. I know very few French who can say loud and clear that they have 450 years of presence in the country. Claim that you are South African foremost.. You're not European. You were born, have grown up, have breathed a continent that is your identity ...
3. The non-existence of interracial and intercultural exchange
Frankly, did you take any interest in the culture of the other? Have you wondered about his beliefs, his habits, his way of life? Do not answer to me by yes to please yourself. You do not know. Get to know the others ... South Africa is a country so rich in cultures, ethnicities, traditions, it is a shame not discover them.

I dare not even mention the disgusting acts of xenophobia taking place these days in your beautiful country. Shame on the people of South Africa!

A population who have suffered so much, still learning to forgive (remember the acts of the post-apartheid pardon). To forgive, is not to forget, it is having the strength in his heart to say that despite the pain you inflicted on me I am ready to give you a chance ...

With all my love.


Lors de mon dernier article personnel, je vous ai présenté mes choix de femmes. Mais est-ce que je les assumes devant la société. La réponse est simple et claire… NON. 

Je pense que ça vient de toute la dualité (ou la pluralité) de l’être féminin. Un jour: oui, un jour: non! Mais je n’ai jamais répondu à une dame que je ne voulais peut-être pas un petit marmot. 
Vous savez je suis honnête, et j’ai surtout promis de l’être sur ce petit blog. 
Si je ne réponds pas à cette dame, c’est que profondément, je ne sais pas quelle est la bonne réponse. Mais quelle est la bonne réponse! J’ai l’impression d’être un poil trop philosophique sur ce blog. Je pense que je vais redevenir un peu plus légère. 

Mais franchement, quand est ce que vous êtes sûr des décisions que vous prenez ? 

Je suis sûrement trop émotive. Je suis sûrement une pisseuse qui questionne trop la vie, les choix, l’avenir.. Je suis un être incertain. 
De temps en temps, une réponse à un choix est tellement claire que toutes les autres décisions semblent beaucoup trop floues. 
Alors comment faites vous ? une liste avec plus et moins ? une décision à l’instinct ? 

Honnêtement, je suis perdue ….

Merci d’avance mes non-lecteurs. 
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During my last personal article, I presented you my choices as a woman. But do I really assume those choices in front of society. The answer is simple and clear… NO. 

I think that comes from the duality (or even the plurality) of the feminine being. A day: yes, a day: no! But I never answered to this old lady saying that maybe I don’t want a kiddie. 
You know I am honest, and I especially promised to be on this blog. 
If I don’t answer to the old dame, it is that deeply, I don’t know what is the good answer. But what is the good answer ! I have the impression to be too philosophical for the blog. I think that I might go back to lighter subject. 

But honestly, when are you sure of the decision taken ? 

I’m surely too emotive. I’m certainly a scary pant that questions too much life, choices, future. I’m an uncertain being. 
Times to times, one answer is so clear that the other decisions seems blurred. 
So, how do you do it ? a list with plus and minus ? an instinctive decision ? 

Frankly, I am lost… 

Thanks my non-readers. 

Je ne suis pas féministe pour deux sous. Je pense que les femmes doivent se faire une place dans les instances du pouvoir par elles-même. Pas besoin de mettre la faute sur des hommes qui ne nous laisseraient pas la place.
Je suis donc admirative de ces femmes de l'ombre qui l'air de rien se sont imposées comme chef de rang. Celles dont personne ne doute de leur intégrité. Oui, oui, celles où personne ne dit: "Elle a du couché pour avoir ce boulot".

En ce moment, j'admire principalement Christine Lagarde. Oui, oui, cette petite dame (en fait de très grande de taille) qui bosse au FMI. L'air de rien,
elle a réussi à s'imposer dans les puissants. Elle est mère, femme, boss et bien d'autres choses.

J'adore l'écouter. Elle arrive à faire ce que peu sont capables: expliquer des trucs tellement compliqués en des mots compréhensibles par tous.

Elle ne se plaint pas. Voici une de mes citations préférées prononcées par cette grande dame.
Serrez les dents et souriez. Face à l'adversité, continuez. Ils ne vous méritent pas.  


Tout en bas, un extrait d'une interview de la grande dame sur Cnn (en anglais)
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I'm not a feminist at all. I think that women should access to the main authorities of the power by themselves. No need to put the fault on men whom wouldn't let us have a place in society. So I'm admiring those women in the shade of everything that imposed themselves as big bosses. The ones that no one doubts of their integrity. Yes, yes, the ones whom no one says: "They had to sleep to have this job.'. 

Right now, I admire mainly Christine Lagarde. Yeah, this little lady (in fact really tall) who works at the IMF. Casually, she managed to impose herself among the powerful.  She is a mother, wife, boss, and many other things. 

I adore to listen to her. She is capable to do what few can do: explain such complicated stuffs in words understandable by everyone. 

She doesn't complain. Here one of my favorite quote pronounced by this grand dame. 
Grit your teeth and smile. In the face of adversity, go. They don't deserve you.

Here after, an extract from one of her interview on cnn